Alpinisme au Mont Rose

Stages & Ascensions avec un Guide de Haute Montagne

Qu’est-ce que le Mont Rose ?

Le Mont Rose situé à la frontière entre la Suisse et l’Italie, est le deuxième plus haut massif des Alpes après le Mont Blanc. Composé de 11 sommets emblématiques, le Massif du Mont Rose est très prisé des alpinistes débutants et expérimentés pour les sublimes courses alpines qui s’y trouvent. Vous pourrez notamment y gravir la Pointe Dufour, deuxième plus haut sommet des Alpes, ainsi que d’autres sommets mythiques comme le Lyskamm, le Breithorn, Castor et Pollux et le Cervin.

Quelle est la meilleure période pour gravir le Mont Rose ?

La meilleure période pour réaliser l’ascension du Mont-Rose est comprise entre juin et septembre. C’est à cette période que vous bénéficiez des conditions météorologiques et de terrain optimales pour l’alpinisme. À noter cependant que tous les sommets ne nécessitent pas les mêmes conditions, vous ne pouvez donc pas tous les gravir à la même période.

Quels sont les différents sommets du massif du Mont Rose ?

Le massif du Mont Rose abrite une dizaine de sommets culminants à plus de 4000 m d’altitude dont la Pointe Dufour, deuxième plus haut sommet des Alpes. Voici les principaux sommets du Mont Rose :

La Pointe Dufour (4 634 m)

C’est le second sommet des Alpes et le point culminant de la Suisse. Nommée en l’honneur du général Suisse Guillaume Henri Dufour, la Pointe Dufour se situe sur la commune de Zermatt, à quelques centaines de mètres de la frontière italienne. Gravi pour la première fois en 1855 par une cordée britannique, c’est aujourd’hui une course alpine mythique pour les alpinistes initiés, notamment en raison de la forte inclinaison de la pente finale avant le sommet et de l’important dénivelé pour y arriver. Son ascension par la voie normale vous permet de dormir dans le plus haut refuge gardé d’Europe, la Cabane Reine Marguerite, située sur la Pointe Gnifetti à 4 554 m d’altitude.

Breithorn (4 164 m)

Gravi pour la première fois en 1813 et situé à la frontière entre le Canton du Valais en Suisse et de la Vallée d’Aoste en Italie, le Breithorn est un incontournable pour s’initier à l’alpinisme. En effet, la voie normale est réputée pour être l’une des plus faciles des Alpes avec un téléphérique menant les alpinistes sur le Petit Cervin (3 820 m), en face du sommet principal. L’ascension ne comporte donc qu’un faible dénivelé positif et ne présente pas de difficultés techniques. Il existe également d’autres voies, plus longues et plus exigeantes, avec des passages vertigineux, qui sont plus prisées par les alpinistes initiés.

Castor (4 223 m) & Pollux (4 092 m)

Ces deux sommets, surnommés les jumeaux, offrent tous deux de nombreuses possibilités. Pour les alpinistes initiés la traversée du Castor, au départ du Refuge Sella est l’une des courses alpines les plus connues du massif. Cotée peu difficile, c’est une voie accessible avec un faible dénivelé (environ 600 m). Idéale pour les débutants qui pourront réaliser l’ascension après un stage de préparation aux différentes techniques d’alpinisme.

Lyskamm (4 527 m)

Le Lyskamm,quatrième plus haut sommet des Alpes est un très bon défi pour les alpinistes initiés. Gravi pour la première fois en 1861, le Lyskamm offre une voie normale exigeante et une traversée entre ses deux principaux sommets sur une arête de près de 2 km. L’ascension s’effectue depuis la Cabane Giovanni Gnifetti (3 650 m) ou depuis la Cabane du Mont Rose (2 795 m) en suivant la voie historique des premiers alpinistes.

Cervin (4 478 m)

Le Cervin est un sommet connu de tous notamment grâce à la marque toblerone dont le logo en est l'effigie. Son esthétisme et la difficulté de son ascension, attirent chaque année des centaines d’alpinistes aguerris. L’ascension par l’arête du Hornli, la voie normale, est en outre, considérée comme le dernier grand exploit de l’alpinisme moderne dans les Alpes. Réservée aux alpinistes expérimentés en raison de la difficulté technique de l’itinéraire, son ascension s’effectue sur 2 jours et représente un véritable accomplissement dans la carrière d’un alpiniste.

Quel niveau pour gravir le Mont Rose ?

La diversité des sommets du Mont Rose rend le massif accessible à tous les sportifs ayant pour projet de faire de l’alpinisme. Pour les débutants, il existe des stages de plusieurs jours permettant de réaliser la traversée du Mont Rose en passant par le fameux passo del naso et en gravissant plusieurs sommets. Pour les initiés, le Castor, le Pollux, ou encore le Lyskamm présentent plus de difficultés techniques mais restent accessibles. Enfin, les alpinistes aguerris pourront se rendre sur la Pointe Dufour ou sur l’arête du Hornli au Cervin.

Quelles sont les différentes formules de stages possibles ?

Nous proposons plusieurs formules, permettant à tous les niveaux de partir au Mont Rose.
Les stages d’initiation aux techniques de l’alpinisme entre 3 et 6 jours, permettent de maîtriser la marche encordée, le cramponnage et le maniement du piolet en vue d’une ascension. À noter que ces formules s’appliquent principalement aux sommets accessibles aux alpinistes débutants.
Les ascensions "sèches" sur 2 jours vous permettent de gravir la Pointe Dufour ou le Cervin sans préparation préalable. Ces séjours sont principalement réservés aux alpinistes expérimentés qui n’ont pas besoin de revoir les bases de l’alpinisme.

Quelle préparation pour l’ascension du Mont Rose ?

Il est indispensable de posséder une bonne condition physique pour faire l’ascension du Mont Rose. En effet, vous serez amené à marcher environ 9 heures par jour et réaliser des dénivelés positifs entre 1500 m et 2000 m. Une bonne préparation physique est donc nécessaire, nous vous recommandons de vous entraîner en pratiquant des sports d’endurance (course à pied, vélo, rando…). Vous pouvez éventuellement faire une école de glace avant de réaliser votre stage pour vous familiariser avec le matériel. L’altitude et le poids du sac sont également des difficultés à prendre en compte avant de vous lancer dans une ascension.

Quel budget pour l’ascension du Mont Rose ?

Le budget pour l’ascension du Mont Rose avec un guide varie principalement en fonction de la formule sélectionnée et de la difficulté du sommet envisagé. Comptez entre 800 et 1 500 € pour des stages entre 3 et 5 jours. Pour des ascensions sèches sur 2 jours destinées aux initiés, comptez environ 1000€ pour la Pointe Dufour ou le Cervin. À noter qu’il faut aussi prévoir des dépenses liées aux remontées mécaniques, au matériel (location), à l’hébergement dans les différents refuges prévus au programme ainsi que les transports pour se rendre sur place.

Qui sont les guides qui m'accompagnent ?

Nos guides sont tous diplômés de l’ENSA (Ecole Nationale de Ski-Alpinisme) ou d’un diplôme suisse ou italien équivalent. Ils possèdent une grande expérience de la montagne et en particulier du Massif du Mont Rose. Leur encadrement vous offre plus de sécurité. Ce sont des professionnels qui connaissent les risques de la haute montagne et qui savent interpréter les conditions sur le terrain. Vous passerez aussi de très bons moments avec ces vrais passionnés de la montagne.

Quel équipement pour l’ascension du Mont Rose ?

L’ascension du Mont Rose nécessite un matériel d’alpinisme complet (baudrier, crampons…) . Pour connaître le matériel nécessaire, nous vous recommandons de consulter notre article sur l’équipement d’alpinisme. Noter que le matériel n’est pas forcément inclus dans votre séjour. Vous pouvez en louer directement auprès de votre guide ou dans l’une des nombreuses boutiques spécialisées présentes dans les stations de départ des ascensions.

Quelles sont les destinations alternatives ?

Berceau de l’alpinisme, les Alpes offrent de très nombreuses possibilités pour de superbes courses alpines, que vous soyez débutant ou initié. Outre le Mont Rose, vous pourrez réaliser l’ascension du Mont Blanc, plus haut sommet des Alpes, du Grand Paradis en Italie, ou de bien d’autres sommets dans le Massif du Mont Blanc. Enfin, pour les alpinistes initiés en quête de nouveaux défis, nous proposons des ascensions sur des sommets à plus de 6 000 m dans l’Himalaya au Népal, ainsi que dans les Andes en Argentine et en Bolivie